LA TRAVERSÉE DU CANAL DE L’OURCQ DANS LE PARC DE LA VILLETTE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Les images ci-dessous illustrent la manière dont un canal entretien des relations intimes avec la ville.
L’eau, lorsqu’il n’y a pas trop de vent, joue son rôle de miroir. Elle ne se montre pas, ou peu, pour elle-même, mais montre l’image inversée de ce qui l’entoure. Lorsqu’elle reflète des façades de
bâtiments, elle marque son appartenance à la ville, lorsqu’elle reflète des arbres, elle évoque davantage une certaine idée de nature. Lorsqu’elle ne reflète rien d’autre que le ciel, elle n’évoque
aucun lieu particulier.
Les ponts jouent aussi un rôle important. Outre leur fonction symbolique de lien, que leur reflet dans l’eau referme comme une boucle, ils ont aussi une relation forte avec les berges qu’ils
empêchent de glisser visuellement sur d’interminables lignes de fuite.
Qu’advient-il des ces relations et de ces fonctions symboliques lorsque le Canal de l’Ourcq sort de la Capitale pour traverser le Parc de La Villette avant de rejoindre la ville de Pantin ?
C’est de ce point de vue que j’ai choisi d’aborder la parc de Bernard Tschumi, en m’attachant aussi à un aspect qui lui est étroitement lié : la question du relief.
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